Trois questions à Eric Sèle, Vice-Président de Ciena, sur son parcours professionnel !

 

Dans quelle mesure votre parcours professionnel peut-il être qualifié d’ « international » ?

Dans toutes les entreprises où j’ai travaillé (Equipements Scientifiques, Pirelli, Cisco Systems, Lucent), j’ai été amené à voyager, que ce soit comme ingénieur commercial puis comme directeur marketing, et enfin, chez Ciena, comme directeur général pour l’Europe du Sud et Centrale, le Moyen-Orient et l’Afrique. Aujourd’hui, même si je suis basé à Paris, mes bureaux se trouvent à Zurich, Milan, Madrid, Tel-Aviv, Abou Dabi… En fait, je n’arrête jamais de me déplacer.

Qu’est-ce qui vous plaît dans cette carrière de globe-trotter en costume ?

Je considère que la richesse de mon travail se trouve dans la diversité des challenges auxquels je suis quotidiennement confronté. Nous nous trouvons aujourd’hui dans un monde de plus en plus globalisé confronté à une réelle explosion de l’ouverture des marchés. La compréhension des enjeux internationaux et des spécificités des pays où l’on intervient crée un intérêt extraordinaire pour un job comme le mien. Toute tentative de standardisation est impossible. Il faut être en mesure de s’adapter aux spécificités locales tout en respectant les règles internes de son groupe. J’aime ce genre de défis.

Quel est l’intérêt de se lancer dans une carrière à l’étranger ?

Je crois qu’on n’apprend pas la vie dans les livres. L’expérience reste primordiale. A l’international, il est possible de se doter d’une véritable culture, de se créer une vision réaliste d’un marché globalisé mais surtout d’acquérir des compétences transversales (marketing, communication, RH…).

Propos recueillis par Romain Giry

Sur L’EquipeMag