Découvrez cet article très intéressant de Miss Seo Girl sur son blog :
http://www.miss-seo-girl.com/3-erreurs-a-eviter-en-matiere-dapproche-redactionnelle/

3 erreurs à éviter en matière d’approche rédactionnelle !

Cet article traite des erreurs qu’on peut faire en matière d’approche rédactionnelle sur le web. Il s’agit de 3 idées reprises dans le livre d’Isabelle Canivet, « Bien rédiger pour le web ».
Alors qu’Isabelle s’arrête à seulement une courte énumération d’erreurs, moi je vais plus loin dans l’analyse afin d’expliquer et argumenter ses propos. Bien évidemment, cette interprétation est subjective, vous pouvez avoir d’autres idées et d’autres avis.  N’hésitez pas à me laisser vos commentaires et à partager avec mes lecteurs les erreurs que vous avez pu voir lors de vos expériences professionnelles, ainsi que vos interprétations. Bonne lecture !

Prendre un rédacteur et ajouter « web » derrière sans le former

Cela peut paraître logique, et pourtant il existe encore des rédacteurs qui se disent rédacteurs web pour la simple raison qu’ils savent bien écrire et qu’ils ont une jolie plume. Certes, ce sont des compétences d’une grande valeur, néanmoins cela n’est pas suffisant pour le web.
Je vous propose ces 2 définitions, celle du rédacteur web et celle du rédacteur de presse.

DÉFINITION DU « RÉDACTEUR WEB »

« Le rédacteur web produit des contenus rédactionnels adaptés au web. Les règles d’écriture diffèrent de celles de la presse écrite… Cette écriture doit correspondre aux exigences des moteurs de recherche (densité de mots-clés, liens hypertextes…). Il doit maîtriser la langue, mais aussi être familier des techniques de référencement naturel et connaître les bases du langage HTML. »Source Metiers Internet

DÉFINITION DU « RÉDACTEUR » (PRESSE)

« Le rédacteur rédige des articles ou sujets destinés aux médias (presse écrite, télé, radio, internet,…). Il travaille sous la responsabilité du rédacteur. Il peut être spécialisé dans un domaine (politique, culture, sport,…). Compétences : participation aux conférences de rédaction, préparation du sujet (recherches documentaires, vérifications d’informations, demandes d’autorisations,..), parler une ou plusieurs langues étrangères, bonne culture générale, aisance rédactionnelle,… Source Studya

Un rédacteur n’est donc pas un rédacteur web

Ce qu’il faut comprendre donc c’est que le métier de rédacteur et celui de rédacteur web sont deux métiers distincts. Bien évidemment, les deux demandent une bonne qualité rédactionnelle (clarté, précision, bon niveau d’écriture, excellente maîtrise de la langue française (donc pas de fautes d’orthographe ou de grammaire)…

Par contre, le rédacteur ne doit absolument pas prendre en compte les techniques de référencement, le langage HTML, les consignes des moteurs de recherche. Il rédige son article pour capter l’attention, pour choquer via des slogans intéressants, et essaye de rendre son article le plus intéressant possible pour son unique cible : son lectorat …

Les rédacteurs web en revanche, savent à quel point le contenu est important pour le positionnement d’un site web (d’autant plus aujourd’hui avec les mises à jour de l’algorithme de Google). Là où le rédacteur concentrera ses efforts à faire des jolies phrases, avec des expressions littéraires, le rédacteur web lui, concentrera ses efforts dans l’optimisation du contenu : choix des mots clefs, titres pertinents, balises hn, densité de mots, attributs appropriés.. Le rédacteur web maîtrise donc les techniques SEO et l’intégration et ne tient pas compte d’une seule cible, mais de deux : le lectorat et les moteurs de recherche.

Si vous avez un peu de temps, je vous propose de lire cette interview sur Les métiers du Web : le journaliste/rédacteur Web.

Fixer le nombre de mots ou de signes par page

On se pose toujours la question de savoir combien de mots il faut se fixer par page afin d’avoir un contenu bien référencé. Ya t’il vraiment une limite ? Eh bien, non ! Il n’y a pas de longueur idéale. A ma connaissance, Google n’a rien dit par rapport à une éventuelle limite.

Par contre, il faut prendre en compte plusieurs éléments :

  • La lecture à l’écran est plus fatigante et plus exigeante que sur support papier
  • La lecture en ligne, c’est plutôt une lecture de survol, d’où l’intérêt d’organiser ses contenus, de bien utiliser les titres, les sous-titres, les chapeaux, les mots en exergue, la liste à puces…
  • Environ 80% des lecteurs « scannent » la page pour trouver l’information
  • L’internaute à une capacité de lecture de 200 mots par minute soit environ de 1000 signes.
  • L’internaute reste au maximum environ 5 minutes par visite.

Ce ne sont que des ordres de grandeur, mais au moins ça nous permet de fixer une limite « de bon sens » autour de 500 mots soit 2500 signes. Au-delà on peut se dire qu’il y a un risque de découragement ou d’abandon de lecture en cours de route.

Pensez donc à respecter les critères rédactionnels, à structurer votre contenu, à rester simple et à ne pas vous éparpiller. Concentrez-vous sur un seul thème pour chaque article. Retenez également que plus un article est long, plus il est bon pour le référencement (car on donne de la matière aux moteurs de recherche), mais il a moins de chances d’être lu par vos lecteurs. A vous de trouver le juste milieu 

Pour finir, encore quelques chiffres sur « Les taux de lecture constatés » :

  • 72% en moyenne
  • 98% si le texte est court
  • 62% s’il est long

Sources et chiffres : Formation Devenir Rédacteur web sur Je-me forme

Se dire – « Pour le contenu, on verra à la fin »

Le contenu d‘un site web doit être pensé en amont, tout comme le référencement. D’ailleurs les deux disciplines sont complémentaires, car nous l’avons vu : le contenu est ROI pour un bon référencement 

C’est avant la réalisation d’un site web que le rédacteur web doit poser les bonnes questions :

  • Quelle est ma cible : particuliers, professionnels, femmes, hommes, enfants…
  • Quels sont mes objectifs : vendre, informer, abonnements (newsletter, flux rss), prise de contact…
  • Quel message dois-je faire passer ?
  • Quel ton utiliser ?
  • Quel service mettre en avant ? Quel produit ?
  • Quels mots clefs choisir pour mon positionner ? (Le choix des mots clefs c’est un vrai boulot ! )

Toutes ces questions sont importantes, car cela va permettre de réaliser une arborescence qui tienne la route, avec des rubriques, sous-rubriques et pages selon les besoins en contenus. Réfléchir aux contenus en amont, va permettre d’offrir aux internautes un site ergonomique et accessible, aux moteurs de recherche, un site optimisé et facile à parcourir. Cela va permettre également au rédacteur web d’intégrer les expressions clefs dans les endroits stratégiques (title, hn, paragraphes) et de prévoir un maillage interne afin de préparer le référencement. ..e

Bien évidemment on peut envisager de rédiger les contenus après la réalisation du squelette du site web, mais cela peut s’avérer plus long, plus coûteux, plus compliqué…

Il faut garder à l’esprit que le contenu web, c’est la matière première pour les moteurs de recherche, donc il apporte une réelle importance pour la performance d’un site web. C’est pour cette raison qu’il faut avoir une vraie stratégie éditorialle, réalisée en amont, lors de la mise en place du projet web.

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Merci beaucoup à Laurence pour cette belle illustration, graphiste et illustratrice chezDigitives, collectif fondé en 2010 par Mélanie Gentilhomme et Stéphanie Munier regroupant des acteurs de la communication.

L’objectif du collectif, c’est de donner vie aux projets complexes, aussi bien dans le web que le print : gestion de projet, développement, intégration, graphisme, référencement et rédaction web. Rejoignez les Digitives et donnez vie à votre projet!